Le 17 juin 1940, à Londres, au diner, lorsque la femme de Jean Monnet demande à De Gaulle quelle est la nature de sa mission, ce dernier lui répond d’un ton sec:
« Je ne suis pas en mission Madame, je suis ici pour sauver l’honneur de la France ». Jean Monnet est alors convaincu qu’il est un illuminé.
(Julian Jackson. « De Gaulle »).
Lorsque Le Général De Gaulle partit vers Londres, il était seul, « naufragé de la désolation » dira-t’il. Contre tous ceux qui posaient un genou à terre devant les barbares, contre tous ceux qui ne faisaient preuve d’aucune once de courage pour combattre l’envahisseur, De Gaulle est déchu de la nationalité française et condamné à mort par des pleutres dans un tribunal de dégonflés, de froussards et de lâches, qui déroulent le tapis rouge à Hitler.
Qu’importe! Seul à Londres, la France dans les veines, il obtient de Churchill la possibilité de lancer son appel depuis les bureaux de la BBC. « Puisque vous êtes seul, je vous reconnaitrai seul » dira Churchill. Le 28 juin 1940, il reconnait officiellement « le Général de Gaulle comme chef de tous les Français libres où qu’ils se trouvent ».
18 juin 1940 – 18 juin 2020.
La France a perdu toute la grandeur que le Général De Gaulle s’est évertué à ériger en vertu.
Où est passé le courage français?
Où est la force d’âme de notre peuple?
Où est la volonté de respect de l’intérêt général?
Laissons derrière nous ce que les différents présidents de la Vème république ont (dés)organisé dans notre pays. Rejoignons encore aujourd’hui l’esprit du Général De Gaulle dans « une certaine idée de la France »: La France que nous aimons, la France qui sait prendre soin, la France qui respecte, la France qui rayonne, la France qui retrouve toute sa grandeur.
Car il n’est de destin autre pour notre nation, que d’être ou de redevenir, le pays des valeurs, du courage, de l’audace, de l’histoire, de la modernité et de la volonté. C’est à ce prix que la France sera de nouveau, la patrie de tous les Français.