Non l’Etat français n’a pas gagné au Casino.
Les 24 milliards d’Euros alloués au chômage partiel qui pallient chaque mois à l’absence d’activité du pays ainsi que les dizaines de milliards d’Euros d’aides aux entreprises ne sortent pas d’un quelconque chapeau ni d’un trésor caché gouvernemental, ni même de la poche du Président, ni d’une cagnotte fiscale . Non, cet argent du « quoiqu’il en coûte » n’est rien d’autre que de la dette en puissance que nous devrons tous rembourser, nos enfants et nos petits enfants y compris.
Le bon sens intime donc que le pays se remette au travail, dans les conditions de sécurité optimum que nous connaissons tous et qui semblent encore difficile à tenir pour le gouvernement, victime de ses propres imprévoyances et de sa gestion calamiteuse dans la crise du Covid-19. Car le nombre d’entreprises notamment dans le secteur du tourisme, de la restauration, de l’hôtellerie mais aussi du spectacle et de la culture risque bien d’exploser les statistiques. Les conséquences seront alors bien pires que l’ouverture du porte-monnaie des Français, il en ira alors de la survie de millions de personnes, incluant les plus grandes victimes de la pauvreté que sont les enfants.
A l’heure où tous les indépendants et les entreprises attendent avec impatience un feu vert de l’État pour la reprise du travail, faisons de ce moment un Challenge pour notre Nation et un défi à la hauteur du travail du secteur de la santé que nous devons tous honorer, tout comme celui des couturières qui fabriquent des masques grand public.
« Il n’est de pire pauvreté que les dettes »
Proverbe indien