Sur les fleurs du printemps, aux aurores du soleil
Qui tous nous émerveille, dans les bras des soignants
vos yeux se sont fermés.
Dans le petit matin, quand l’air doit être pur
Est venue la morsure, de l’immense chagrin
De votre destinée.
Vous aviez toute la vie, la joie et l’allégresse
Sans que jamais ici
L’idée même de partir d’un seul coup ne vous blesse.
Mais il vous ravi, parfois dans la détresse,
Avec la perfidie
Des traitres qui portent autour du cou, vos faiblesses.
Que de la maladie, sournoise et impalpable
Qu’un beau jour soient maudits, les vils et incapables
Qui vous ont condamnés.
A eux la théorie, et à vous la pratique
Derrière leurs litanies, les boites ergonomiques
Reçoivent les disparus.
Comme autant de cercueils, autant de conséquences
Pointent tous les écueils, vus de leur impotence
Pour tant d’âmes perdues.
C’en est fini le temps, l’insouciance est tuée
Et l’abscon finement, finira oublié.
Des fins folles égarées.
Partez telles des lumières, des lueurs de clarté
Vers la source princière, des âmes immaculées
Vous êtes le présent en étant le passé
Au fond de notre coeur, à jamais nos aimés.
Jacline Mouraud
Le 8 avril 2020