Tant que l’ancien monde refusera mordicus de laisser place à un nouveau monde en s’accrochant désespérément à des modèles obsolètes, nous assisterons à des, désordres de plus en plus nombreux.
De conseiller général en conseiller régional, de député européen en président d’agglomération, de député à l’Assemblée Nationale en ministre des affaires étrangères, de ministre de l’économie et des finances en commissaire européen aux affaires économiques et monétaires, il est flagrant qu’il manquait à Pierre Moscovici un titre à sa carrière politique loin d’une véritable vocation désintéressée. Qu’à cela
ne tienne!
Qu’il ai été compétent ou pas dans ses précédentes fonctions, là n’est plus la question de ces petits arrangements entre amis. Adoubé par François Hollande au poste de commissaire européen en novembre 2014, le voilà bénéficiant d’un second adoubement par Emmanuel Macron, le nommant premier président de la Cour des Comptes, à sa très grande satisfaction.
Le peuple de France n’admet plus aujourd’hui ces « magouilles » de reclassement de droite et de gauche, il n’est que le Président pour ne pas réaliser qu’elles attisent les braises de feux près à s’enflammer de nouveau. Pourrions-nous y voir des mines anti-stabilité posées pour son successeur ?
« Chez les gouvernants, le sens de l’éthique est généralement inversement
proportionnel au sens de l’étiquette ».
Marc Escayrol