L’argument avancé à propos des zones de non-droit en France, par les analystes médiatiques ou politiques, est de mettre en avant que les banlieues sont abandonnées. Cet argument fallacieux cache la réalité parce qu’il n’est jamais mis en comparaison.
Depuis des décennies, des dizaines de milliards d’euros, sortant directement de la poche du contribuable, sont dilapidés dans les quartiers difficiles pour rien, preuve est faite ces derniers jours. (Dijon, Troie, Nice, Paris, etc)
Dans la ruralité, nous formons aussi un tissu multiculturel, mais responsable et respectueux. Nous n’avons également plus accès ni aux bureaux de poste, ni aux services de l’État, ni aux moyens de transports, nous avons des subventions communales moindres par habitant contrairement à celles allouées dans les villes.
Pourtant, nous n’avons pas de dégradation, pas de guerres de gangs, pas de voitures brûlées le week-end.
Pourquoi? L’Etat à bien compris que les ruraux sont ceux qui respectent le mieux les lois, et que pour acheter la paix sociale dans les banlieues, on arrose sans cesse, depuis toujours sans aucun résultat.
Non, les banlieues ne sont pas les seuls parents pauvres de la République. Elles pourraient juste prendre exemple sur la ruralité qui malgré les fractures territoriales, s’emploie chaque jour à œuvrer pour une France plus juste, dans le respect des lois, des personnes, des institutions et des biens.
«Nous devons tous être droits et non redressés»
Marc Aurèle. (Pensées)