Le 09 novembre 2020.
Tout au long de ces cinquante années qui nous séparent du Général De Gaulle, beaucoup se sont réclamés de son sillage, de sa pensée et de son amour inaltérable de la patrie.
En réalité, qu’ont-ils fait de la France?
Les Pompidoliens, un asservissement au système bancaire.
Les Giscardiens, une ouverture à l’Europe.
Les Miterrandiens, une austérité populaire.
Les Chiraquiens, une fracture sociale.
Les Sarkozystes, une présidence « people ».
Les Hollandistes, une « normalité » inerte.
Les Macronistes, une inféodalité à l’argent.
Les faits sont têtus et ils ont le dernier mot: la France d’aujourd’hui est bien loin de celle du Général De Gaulle, de son abnégation à la gouverner, de ses idées en faveur du peuple et de son attachement à ses racines.
Quand nous, le peuple français attendions de la lumière, elle se réduit aujourd’hui à la lueur d’une bougie frêle mais constante, néanmoins toujours allumée. Qu’il soit dit qu’elle s’éteigne, et la France basculera du côté obscur. Mais d’une petite flamme peu renaitre un jour nouveau, une aube qui éclaire le petit matin d’une véritable pensée pour la France.
Le Général De Gaulle nous regarde, à nous le peuple, de rester digne de son héritage.
“Je n’ai jamais caché mon admiration pour le Général De Gaulle. Il est encore aujourd’hui l’homme le plus regretté dans le cœur des Français. Je ne peux m’empêcher de penser que s’il avait pu rester au pouvoir au lieu d’être poussé vers la sortie de l’ignoble façon que l’on connait, malgré tout ce qu’il avait fait pour nous, la France serait bien différente. Nous pouvons toujours nous inspirer de son abnégation, son honnêteté et sa bienveillance. Sa vision pour la France est encore très juste aujourd’hui.
Je suis une femme simple, bretonne, vivant aux portes de l’emblématique forêt de Brocéliande. Peut- être est-ce ma terre ainsi que mon attachement aux valeurs de mon territoire qui m’ont poussée jusqu’à ce jour. Mon cœur de française ne se résoudra jamais à la capitulation ni au renoncement.
Je sais une chose : si nous ne changeons rien, rien ne changera. Une partie de moi me dit que c’est possible si on voit les choses sous un autre angle. Les Français doivent regarder là où ils veulent aller et doivent être inspirés par la bonne direction. Ce qui compte, c’est déjà de poser les bonnes questions, les bonnes réponses viendront automatiquement.
J’ose : je ne voulais pas faire de politique, mais je crois aujourd’hui qu’il est nécessaire de dire que l’on peut faire mieux et que l’on peut accomplir de grandes choses ensemble. L’autre futur, c’est nous et c’est maintenant. L’avenir de la France se trouve auprès de ceux qui croient en elle.”
Ne nous laissons pas détourner de notre but : Le but, c’est le bien commun,
Notre idéal, c’est la France.
(extrait de mon livre « Jaune… Et après? » aux éditions Télémaque)